26 novembre 2006

Casino Royale...


Aïe,aïe, aille !
Dimanche pluvieux, dimanche cinema... nous sommes donc allés jusqu'à Cahors ...
Je résume : violence, publicité, longueurs sentimentalistes... James Bond est une espèce de maître-nageur rempli de biscotos mais au cerveau aussi étroit que sa bouche. Sa nuque est raide et droite et lui donne l'allure d'un gymnaste est-allemand de la belle époque des JO dopés. Il est aussi sexy qu'un CRS et porte le smoking comme moi une tenue de geisha : par erreur, et comme un déguisement.
Mais ce n'est pas le pire. Le problème c'est que ce film est violent de la première minute à la dernière. Il alterne les fusillades avec les ruptures de vertèbres. Quand un palazzo vénitien sombre dans le grand canal, ça ne nous émeut même pas tellement on y croit peu. La cerise sur le gâteau : durant tout le film, les publicités parasitent le film : voitures, montres, appareil photo, la marque est citée à chaque fois, les étiquettes sont filmées en gros plan. Avaient-ils besoin de tant d'argent pour produire un film aussi médiocre ? Il faut croire.
La violence gagne notre société. Rien d'étonnant. Des gamins d'une dizaine d'années étaient au cinéma, sans leurs parents, pour voir ce film.Certaines images me paraissaient insoutenables. Ils sont sortis de la salle avec un sourire sur les lèvres, comme si tout cela était NORMAL.
Et bien non, ce n'était pas normal. James Bond devrait être élégant, intelligent, plein d'humour. Il n'est que vulgaire.
Dimanche pluvieux, rien ne vaut un bon roman lit-ou écrit- au coin du feu.

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