30 mai 2005

Lundi, suite

J'ai l'impression de traîner un sac de 30 kg de patates avec moi. Je suis lente, lourde, fatiguée... désabusée !

Oui, j'ai bien peur que nos hommes politiques n'aient rien compris, encore une fois, et ça me fait peur. Il suffit de voir ce qui se passe à Perpignan pour se rendre compte que ça peut péter du jour au lendemain.Mme C. qui a des amis qui ont un magasin en centre ville m'a parlé de guerre civile : ils lui ont raconté que des coups de feu partaient de partout, que les magasins étaient saccagés de fond en comble. Ils se sont rendus au leur pour mettre ce qu'ils pouvaient à l'abri dans les caves, mais ont eu un mal de chien à repartir, les manifestants leur barraient la route avec des armes à feu !! La semaine dernière c'étaient les viticulteurs à Nîmes (et à Cahors mais ça personne n'en parle, on est trop petit). Christophe vendredi nous disait que s'ils sont amenés à manifester une fois de plus ça tournera vraiment mal car ils ont eu du mal à calmer les esprits les plus échauffés, et qu'on était passé à 2 doigts de la destruction.

La misère est en route.

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