Sur le point de supprimer tous les éléments de mon blog pour le clore définitivement, je m'interroge.
Pourquoi l'avoir fait ? Qui était celle qui l'a ouvert ? Que reste-t-il d'elle ?
Deux romans plus tard, un diplôme plus tard, des années plus tard, celle qui a envie de le clore
est fatiguée de la vanité du projet initial.
La dispersion, mon grand vice.
Je vais essayer de me recentrer.
Adieu blog, veaux, vaches, cochons ? Qui sait ?
J'attends encore un peu pour tout supprimer.
01 juin 2009
24 mars 2008
La fin des grenouilles
27 janvier 2008
L'année des possibles ?
30 octobre 2007
02 mai 2007
Le seuil
Si je vous dis : le seuil, vous pensez à une porte. Vous n'avez pas tout à fait tort.
En refusant les premiers mon roman, les membres du comité de lecture des éditions Le Seuil m'ont fait franchir une étape de plus.
Je suis un écrivain refusé.
Franchissons donc le pas. J'ai été écrivain en puissance. J'ai été écrivain en herbe. J'ai été écrivain en action. J'ai été écrivain en attente de réponse.
Je suis écrivain en quarantaine.
Doublement en quarantaine, me direz-vous. Quarante ans depuis quelques semaines. Et en quarantaine au Seuil.
Dans quelques jours j'aurai d'autres enveloppes dans ma boîte à lettres. D'autres réponses.
Ecrivain en attente d'éditeur.
24 avril 2007
Ne soyons pas naïfs
Il ne faudrait pas être naïf, mais tout de même : l'air est plus léger.
La petite claque donnée à Le Pen, même si elle profite en partie à Sarkozy, a le mérite de purifier notre atmosphère.
Hier je chantonnais, doucement, contente :
"Regarde,
Quelque chose a changé
L'air semble plus léger
C'est indéfinissa-able"
Et je me suis souvenue de cette vague si douce et si belle en 1981 qui avait donné le sourire
a beaucoup de gens.
Aujourd'hui peu d'entre nous ont le sourire. Pas grand chose prête à rire ou à fondre d'allégresse.
Mais tout de même, vous ne trouvez pas que l'air semble plus léger ?
La petite claque donnée à Le Pen, même si elle profite en partie à Sarkozy, a le mérite de purifier notre atmosphère.
Hier je chantonnais, doucement, contente :
"Regarde,
Quelque chose a changé
L'air semble plus léger
C'est indéfinissa-able"
Et je me suis souvenue de cette vague si douce et si belle en 1981 qui avait donné le sourire
a beaucoup de gens.
Aujourd'hui peu d'entre nous ont le sourire. Pas grand chose prête à rire ou à fondre d'allégresse.
Mais tout de même, vous ne trouvez pas que l'air semble plus léger ?
14 avril 2007
Aline n'attend plus
Le10 février, Viviane Hamy.
Le 24 mars, Gallimard, Seuil, POL.
Je suis déjà dans un autre état. L'état du "ne plus espérer". Comme si rien ne devait arriver.
En février j'étais pleine d'espoir. En mars pleine d'impatience. En avril pleine de renoncement. Advienne que pourra. Peut-être ne serai-je jamais un écrivain connu. Il y a même fort à parier que je ne le serai jamais. Et alors ? Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour écrire. Je ne suis pas là pour être un écrivain connu. La différence est de taille. Elle s'est imposée à moi au jour le jour depuis que j'ai débuté la rédaction du 1er roman. Aujourd'hui elle est évidente. Seul le fait d'écrire justifie ma vie. A cet acte, ma présence sur Terre se fait évidence et obligation. Je suis faite pour ça.
Que je sois publiée serait un plus. Une reconnaissance, bien évidemment. Mais ce n'est pas mon but. Je n'ai peut-être pas de but. Je "suis" un écrivain. Et même si je devais être la seule à le savoir, cela seul est important.
J'écris.
Le 24 mars, Gallimard, Seuil, POL.
Je suis déjà dans un autre état. L'état du "ne plus espérer". Comme si rien ne devait arriver.
En février j'étais pleine d'espoir. En mars pleine d'impatience. En avril pleine de renoncement. Advienne que pourra. Peut-être ne serai-je jamais un écrivain connu. Il y a même fort à parier que je ne le serai jamais. Et alors ? Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour écrire. Je ne suis pas là pour être un écrivain connu. La différence est de taille. Elle s'est imposée à moi au jour le jour depuis que j'ai débuté la rédaction du 1er roman. Aujourd'hui elle est évidente. Seul le fait d'écrire justifie ma vie. A cet acte, ma présence sur Terre se fait évidence et obligation. Je suis faite pour ça.
Que je sois publiée serait un plus. Une reconnaissance, bien évidemment. Mais ce n'est pas mon but. Je n'ai peut-être pas de but. Je "suis" un écrivain. Et même si je devais être la seule à le savoir, cela seul est important.
J'écris.
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